Pandore : Enfant du vide
- par JOSEPH Serge
Artiste lyonnais, PANDORE écrit ses premiers textes à l’âge de 12 ans et enchaîne avec la guitare à 14. Très vite, il veut monter sur scène et crée son premier groupe, rock. Il se met à chanter, découvre The Doors, Nietzsche et Baudelaire. Il écume les bars et les scènes lyonnaises.
La musique devient une addiction et à 20 ans, il quitte son groupe pour entrer au Conservatoire de Lyon. Deux ans plus tard, il se retrouve seul sur scène, avec sa guitare, sous le regard d’un public saisi au cœur. Il enchaîne les premières parties et 2017 marque pour lui un vrai tournant dans son début de carrière : il rencontre son manager (Lalyam), qui l’aide à structurer le projet, il remporte le tremplin d'A Thou Bout d’Chant, intègre un violoncelle et entame la préparation de son 1er disque. C'est en remportant le second prix du tremplin des Poly'sons (42) qu'il rencontre Bruno Preynat du Studio E (Mickey 3D) qui décide de collaborer pour l'enregistrement.
Dès l’écoute de cet album, l’oreille se tend. Musicalité et voix attirent immédiatement. Dans un second temps, on tend un peu plus l’oreille car dans l’interprétation, certaines syllabes ou fin de mot s’estompent quelque peu. Mais très vite on comprend que Pandore est un humaniste, déçu par ce monde qui part à vau l’eau…Sa poésie, ses mots pourraient le faire entrer dans la catégorie des poètes maudits, tel un Beaudelaire des temps modernes.